Le Grau-du-Roi
Vendredi 18 septembre 2015
Seconde journée du trophée de la Mer et toujours pas de vagues. ¾ d’arène, mais en piste ça ne décolle pas. Aujourd’hui, tous les acteurs étaient comme à la mer, en vacances ou presque, essuyant une petite brise marine juste de quoi rester éveillé, mais pour nous spectateurs ce fut la canicule, la sieste ! On a espéré d’un taureau à l’autre, mais la mayonnaise n’a pas pris. Même côté blanc, où nous avions une belle équipe (Allouani, Katif, Benafitou, Bruschet, Aliaga, Zekraoui et Ouffe, Bouhargane sorti dès le premier) ce fut laborieux avec des tourneurs qui ont « pourri » la course et des raseteurs mal inspirés. Côté taureaux : RAS ! Les héros sont fatigués, tous peu motivés.
Reste dimanche pour sauver le trophée d’une Mer décidément bien calme.
Regain (Les Baumelles)
Un premier difficile, compliqué et surtout dangereux avec un très mauvais coup de tête surtout à droite. Pourtant c’est Bouhargane qui en fait les frais quand Regain lui accroche le bras gauche l’éliminant pour la course. Espérons que ce sera sans complications pour Jamal. Cadenas subira le même sort, heureusement, moins important et pourra reprendre. Il garde ses ficelles.
Ulysse (Rouquette)
Magnifique tau qui avait peut-être plus l’esprit à son devoir de reproduction qu’à se frotter aux raseteurs. Il ignorera totalement les droitiers, par contre à gauche, il vient fort et au bout. Aussi, seul Aliaga aura le cran de l’affronter et lui fera signer les quelques seules actions d’aujourd’hui. Il rentre ses glands (ceux des cornes…).
Gastaboï (Guillerme)
Il va payer la note pour les deux précédents, sa bravoure l’entraîne dans des séries interminables qu’il interrompt pour placer de superbes actions à la barrière. Rapidement, il subit la loi d’adversaires sans scrupules qui vont l’achever en sept minutes. Mais, qu’elles furent brillantes !
Banaru (Le Rhone)
Pour : Une occupation du terrain extraordinaire, car il fait ce qu’il veut et nul ne le détourne, de fulgurantes anticipations suivies de belles accélérations. Contre : Une « désinvolture » incroyable, il déambule en piste et ne réagit que de temps à autre ayant parfois l’air de fuir. Il rentre ses ficelles sans convaincre.
Mignon (Cuillé)
Une fois encore, il domine son sujet de par sa tenue de piste, ses déplacements et ses anticipations. Mais aujourd’hui, il manquait un peu de « jus » mais ce fut sans conséquences car les hommes en manquaient plus que lui. Bref, il domine et rentre ses ficelles (sans se coucher cette fois !!!).
Camerone (Paulin)
Ce sera un jour « sans » pour lui. Certes, quelques grosses actions, mais ce sera l’arbre qui cache une forêt de démotivation. Il nous avait habitués à beaucoup mieux. Il termine complètement à la dérive, près du naufrage sur une « mer » pourtant d’huile. Une ficelle au toril.
Coti Chiavari (Chaballier)
Six ans et une pêche d’enfer, trop car sa jeunesse l’emporte dans une débauche d’énergie et de puissants coups de barrière qui vont laisser des traces. Trop jeune et trop fougueux pour figurer dans ce types de courses. Attention il en faut moins que ça pour briser une carrière de cocardier…Dix minutes seulement car en supplément, mais il était temps que ça s’arrête même avec la compréhension des hommes qui avaient levé le pied.