Vendargues
Samedi 24 octobre 2015
La saison touche à sa fin et les acteurs sont fatigués, comme le public qui n’est pas venu nombreux, ou les taureaux, qui pour une bonne part ont manqué de jus.
Deux avaient du sang et de la hargne, Masséna de Cuillé et Courrejau de Blatière-Bessac. Le premier, Uranus, a tiré son épingle du jeu, Paveu, fou fou, et les autres ont fait des demi-courses.
Côté raseteurs, ils étaient huit : Aliaga, Rassir, Meric et Matéo, à gauche, Jourdan, Katif, Faure et Martin F., à droite. Un bon travail avec Rassir et Katif qui donnent toutes leurs chances aux cocardiers. Quatre tourneurs complétaient l’équipe.
Uranus (Plo)
Il lui faudra cinq minutes pour s’échauffer, mais par la suite ses répliques se durcissent avec une préférence pour les gauchers. Sérieux et appliqué, il résistera pour ne céder sa seconde ficelle qu’à l’ultime seconde…
Oberoun (Felix)
Il débute très fort, mais rapidement il s’éteint car manifestement il n’a pas envie. Pourtant, il sait faire, telle cette superbe poursuite conclue pieds sur l’estribo après Rassir. Mais s’écartant des planches, il manifeste ainsi son souhait qu’on lui «fiche» la paix. Il rentre ses ficelles.
Paveu (Guillerme)
Une volonté à toute épreuve mais bien mal ordonnée. Un comportement pour le moins bizarre qui le fait s’agiter dans tous les sens. Brouillon, il rentre une ficelle.
Maquisard (Les Termes)
Malgré son irrégularité, il y aura de bonnes choses et forcément de moins bonnes. Quand il décide de répliquer, il le fera avec détermination et ira jusqu’au bout. On sent la fin de saison pour lui aussi…
Cède sa seconde ficelle à la limite.
Vauban (Paulin)
Il a du mal à se fixer. Toujours en déplacement, il va faire sa prestation en deux temps. Une première moitié, relevée et brillante avec de belles poursuites jusqu’aux planches, et une seconde, beaucoup moins intéressante où manifestement il décroche.
Rentre une ficelle.
Masséna (Cuillé)
Jeune cocardier avec du sang et une bravoure hors du commun. Il va faire feu de tout bois avec un début très finisseur, puis la fatigue aidant, il conclut moins tout en restant brillant.
Hélas, onzième, une boiterie (arrière gauche) l’oblige à quitter la piste (avec ses ficelles).
Courrejau (Blatière-Bessac)
Le plus jeune du lot (6 ans), cornes noires et blanches, de la hargne, de la méchanceté, bref : le vrai Blatière. Il restera dix minutes car septième, et ce sera dix superbes minutes où les finitions puissantes s’enchaînent, lui se retrouvant pattes en l’air en contre piste. Rassir, Katif, Jourdan et Martin le feront briller pour bien finir cette course. A revoir avec intérêt l’an prochain…
Emile Grande
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