C’est devant un parvis des halles abondamment garni que s’est déroulé ce ciné-bouvine, prélude incontournable à la fête votive. Avec le partenariat initié, il y a maintenant dix ans par la ville de Vauvert et le Festival du film taurin et camarguais de St-Géniès de Malgoires, on plante tout de suite le décor et on présente l’acteur majeur de ces neuf jours de liesse : le taureau.
Ce jeudi 11 août, dès la nuit tombée, François De Luca, maître d’œuvre du festival taurin, commandait l’extinction des lumières et proposait à un public attentif et presque conquis d’avance quatre courts métrages à la gloire de la Camargue et de la course camarguaise.
Pour commencer, un film du vauverdois Eric Michel, fidèle d’entre les fidèles du festival taurin – il en est à sa vingtième participation : La Camargue Gardoise (de la Méditerranée aux Costières).
Place ensuite à la projection du documentaire original et instructif d’Henri Vigne, film vainqueur de l’édition 2016, sur les orthèses taurines. Ces appareillages orthopédiques mis au point à Montpellier par MM Ducros et Marcenac permettent aux manadiers de protéger les pattes des cocardiers « barricadiers ».
Après l’entracte, deux films ont été projetés en avant-première du festival 2017. La Cocarde d’Or, duel sur la piste de François De Luca, une rétrospective de la fabuleuse course qui a vu Youssef Zekraoui triompher au terme d’une confrontation mémorable avec Joachim Cadenas et Frédéric Durand, un style, une époque, un court métrage qui retrace la brillante carrière de ce raseteur, aimé du public, aujourd’hui, aux manettes du bar des Halles à Vauvert.
Une très belle soirée qui donne un avant-goût de la fête votive.
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