Ce dernier Samedi de Septembre a eu lieu sur le hameau de Gallician, à l’initiative de sa cave pilote, de son conseil d’administration et de son maître de chai Stéphane Landais, ce que l’on peut appeler des vendanges à « l’ancienne », mais pas n’importe quelles vendanges.
En effet, ce ne sont pas moins de soixante dix personnes qui ce sont réunies, dès six heures trente du matin dans la cour de la cave, pour constituer les deux « coles », distribuer les sécateurs à vendanges et autres serpettes (pour les plus téméraires) et ainsi se rendre sur les deux parcelles de Marselan et Carignan, parcelles choisies pour leur profil pédoclimatique, leur état sanitaire parfait et leur maturité optimale.
Vendanges à la main à Gallician – Samedi 24… par Vauvert-plus
Un invité de marque a fait l’honneur de sa présence à cet événement ; parmi les viticulteurs et le public d’initiés et non initiés présents, on a pu apercevoir, en effet, Claude Sérillon, domicilié sur la commune et partisan, lui, d’une certaine idée du vivre ensemble ainsi que d’une discrétion certaine qui ne l’empêcha pas de s’informer de « la chose » de manière pertinente.
Nos volontaires à pied d’œuvre cinq heures durant, ont récolté vingt six tonnes de raisins, en caisses, s’il vous plaît… pour ne pas altérer les baies et permettre de déposer délicatement à l’issue, la vendange dans les cuves prévues à cet effet sous l’œil attentif de Stéphane Landais. C’est ensuite au terme de la macération carbonique – technique de vinification permettant, à partir de grappes entières et intactes non éraflées, de « faire » naturellement le processus de transformation de sucres en alcool à l’intérieur des raisins et d’extraire le maximum d’arômes, de tanins et de couleur – que sera élaboré soit un vin haut de gamme, soit un précieux breuvage incorporé à la tête de cuvée de la cave afin d’obtenir le produit final. Gageons que le résultat définitif de cette opération fera l’objet de nombreuses curiosités et convoitises car de notoriété à la Cave de Gallician on sait se faire attendre pour mieux surprendre.
Pour finir, l’apéritif et la paëlla avaient eux aussi bon goût ; mieux que les caisses de raisins qui se sont vidées jusqu’à bien tard en soirée dans les cuves grâce à quelques courageux restés, le treuil étant tombé en panne…
Aussi, quelque chose nous fait dire que d’ores et déjà l’expérience de cette vendange sera renouvelée « l’an que ven », car comme le dit l’adage : « Le vin se bonifie avec le temps ».
Adrien Arias
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