Chaque paysage que Didier Leclerc a photographié fût la révélation d’un portrait, la singularité d’une peau, interface d’un intérieur/extérieur unique. Pour Didier Leclerc, « Le lieu comme le visage, espaces de déposition autant que d’expression : chaque lieu a sa tonalité comme chaque visage a son rayonnement » écrit-il.
Le photographe lance une souscription à l’occasion de la prochaine parution d’un livre sur un lieu bien particulier de Nîmes en même temps chargé d’Histoire ; Le cimetière protestant.
« Dans ce cimetière-paysage, tout regard appelle le mouvement en soi et percute l’intériorité du visiteur. L’agencement de ce lieu nîmois, noué autour du végétal, du minéral et de la lumière construit un entrelacement aux facettes mouvantes au rythme des saisons » explique Didier Leclerc.
Les photographies de l’artiste sont une invitation à déambuler, à cheminer, à flâner sur un lieu spécifique donné au présent et renforcé par un passé chargé. Déambulations romantiques avec le sentiment utopique d’un mélange harmonieux du savoir et du sensible, de l’idéal et du réel. Promenades profanes de la fusion de l’âme et du corps, un désir d’absolu de faire cohabiter en une synthèse harmonieuse l’esprit et la matière. « Chaque trace que nous posons dans ce cimetière dit « de la route d’Alès » nous confronte à cette dualité essentielle qui nous traverse et nous interroge » confie Didier Leclerc
L’image vient mettre au jour les murmures du silence, entre oublis et espérances. Ces pierres sépulcrales portent les histoires familiales qui voyagent à travers notre ville Nîmes, racontent l’Histoire de nos Cévennes toutes proches, l’Histoire de notre Nation comme celle des pays d’Europe.