Déjà mise en sommeil une première fois par manque de candidat à la présidence, l’Union taurine, créée en 1950, avait pu reprendre assez rapidement ses activités grâce à Christine Rossi Ferrari qui avait su réunir autour d’elle quelques bénévoles afin de constituer une nouvelle commission motivée et dynamique. Mais rencontrant des problèmes de santé, Christine se voit aujourd’hui contrainte et forcée de renoncer.
Aussi, l’assemblée générale de l’association qui s’est déroulée vendredi 19 janvier à la salle Foucaran, en présence d’Hadrien Poujol, président de la Fédération Française de la course camarguaise, de Bruno Pascal, adjoint au maire, délégué aux manifestations taurines et aux traditions, a pris une tonalité particulière, empreinte de regrets.
La réunion a commencé par le rapport d’activités de la secrétaire, Sophie Ranc, qui a détaillé les courses et animations de l’année écoulée. Dans la foulée, Raymond Vendrell, le trésorier, a fait parler les chiffres qui laissent apparaître une situation saine et une trésorerie positive (4 626 €).
Très émue, la présidente a ensuite pris la parole, s’adressant plus particulièrement à Émilien Duché, le patriarche et membre fondateur du club : « Émilien, je ne sais pas si j’ai été à la hauteur mais tout ce que je peux te dire, c’est que j’ai pris un réel plaisir à présider ce club grâce à toutes ces rencontres ou à ces moments d’échange autour d’une course, d’un déjeuner ou d’un apéritif, entourée de gens qui partagent la même passion. Je t’avais fait une promesse et j’aurais souhaité aller plus loin dans ce parcours mais malheureusement le sort en a décidé autrement ».
Elle a tenu également à remercier plusieurs personnalités, les membres du bureau, les anciens dirigeants, et bien sûr les adhérents. Puis, a lancé un ultime appel à candidature.
« Si personne ne souhaite se présenter, c’est avec un immense regret que je vais être dans l’obligation de remettre le club en sommeil pour une durée d’un an ».
Tour à tour, Hadrien Poujol et Bruno Pascal ont exprimé leur tristesse et manifesté leur soutien. « La bouvine et les traditions ont besoin de l’Union taurine ».
La soirée s’est poursuivie avec la projection du film de Raymond Quérel sur la saison taurine 2017 et s’est terminée autour d’un copieux buffet et du verre de l’amitié. En espérant qu’un groupe de copains se forme, prenne le relais et écrive une suite à la belle histoire de l’Union taurine vauverdoise.
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