25 ans déjà… un quart de siècle, un espace temps symbolique, une invite à revoir ou redécouvrir un évènement, une page de l’histoire locale.
Chaque mois, Thierry Bourdy nous propose une séquence vidéo qui nous replonge 25 ans plus tôt dans l’ambiance de l’époque.
Au Diable Vauvert : d’où vient l’expression ?
par Jean-Luc Bernet
Question maintes fois posée, réponses multiples…dont aucune n’est certaine. La plus probable a sans doute à voir avec un domaine de Vauvert, situé au sud de Paris, que les Chartreux, qui en avaient fait (ou, dans d’autres versions, voulaient en faire) l’acquisition, prétendaient hanté par des sarabandes de diables pour éviter que le le roi de France (Robert II le Pieux au XIe siècle, Philippe Auguste ou Louis IX au XIIIe siècle) se l’approprient.
Peu importe : la nouvelle municipalité avait, dès 1991, pris le parti d’utiliser le thème des Diableries pour le détourner sur un mode culturel et créatif. Au fil des ans, l’évènement était devenu un rendez-vous attendu par la population, avec un ensemble de manifestations allant de la conférence au défilé de rue, en passant par le théâtre, les feux d’artifices et autres démonstrations. Le week-end de l’Ascension, une fois passé le traditionnel concours d’abrivado du jeudi, était particulièrement indiqué pour cet ensemble de réjouissances.
Pour la version 1996, la ville avait ainsi fait appel aux Diables catalans de Calafell et à la Compagnie Malabar, alors basée à Lunel, dont la spécialité était précisément d’animer, en musique et en couleurs, avec force effets scéniques qui mettaient en valeur le patrimoine vauverdois, le rendez-vous du samedi soir. Les Diableries ont ainsi constitué un rendez-vous phare de la vie culturelle vauverdoise. Jusqu’à ce qu’une nouvelle équipe municipale, arrivée en 2002, s’empresse d’y mettre un terme. Que dire d’autre ? Dommage.