Entre peinture et écriture, le passionné de bouvine a sa préférence. « C’est Jean Hugo qui m’a sensibilisé. Enfant, je le regardais peindre dans son atelier, j’étais impressionné et admiratif. » L’arrière-petit-fils de Victor Hugo deviendra son père spirituel. Robert Faure était ami avec son fils Charles et côtoyait régulièrement la famille au mas de Fourques. Il fait les Beaux-Arts à Montpellier en 1971 et en parallèle de ses trente années passées chez IBM, il croque la nature au fil de ses balades, voyage dans ses paysages. « Pour l’écriture, c’est Fanfonne qui m’a mis le pied à l’étrier ! » Il lui consacre son premier ouvrage en 1985, suivi d’autres autour de la bouvine ou de la peinture.
Dans son atelier de Gallargues, il peint depuis plus de cinquante ans, entouré des souvenirs de ces grands personnages qui ont marqué sa vie. « Ils sont toujours présents » dit simplement Robert montrant quelques objets ou tableaux, « je leur rends hommage à travers mes écrits et mes tableaux. » Robert montre ses toiles éparpillées dans le mas, des paysages principalement, où le taureau n’est jamais très loin. Il aime essayer des techniques, faire évoluer les styles. Des couleurs vives et traits marqués de ses débuts, l’artiste est passé au suggestif et aux tons plus fondus, fasciné par l’œuvre de Tuner. Dans une pièce voûtée, l’ancien salon de coiffure de sa mère, le peintre a créé une galerie intimiste qu’il ouvre une fois par mois, le premier samedi, avec ses toiles et ses livres.
Samedi 2 octobre à partir de 10 heures, galerie Jumar, 28 grand rue à Gallargues le Montueux