You are currently viewing Gallician : Une journée de récolte à l’ancienne

La journée de vendanges manuelles était attendue de tous, coopérateurs, parents ou amis. Après la crise sanitaire qui avait empêché de se réunir l’an dernier, les participants se sont retrouvés samedi 2 octobre dès 7h du matin à la cave du hameau pour la répartition des tâches, suivi d’une petite collation fortifiante et direction les Salines dans les Costières. « Nous avons près de quatre-vingt-dix personnes » se réjouit le président Jérémy Teissier. Si les deux tiers sont des coupeurs, les autres aident à la logistique, distribution des caisses vides, récupération des pleines, transport lieu de pressurage et organisation des réjouissances en fin de récolte. Certains bénévoles sont venus simplement pour le plaisir de partager un moment d’authenticité, des membres de leur famille ou des amis de coopérateurs pour qui c’était parfois une véritable initiation à la coupe de grappes de raisin.

Sept tonnes seront récoltées sur deux parcelles de viognier et marsanne pour environ 6 000 bouteilles de vin blanc moelleux et liquoreux HVE, Olympe et Elle & Gance qui sortiront au printemps. Cette récolte marque le dernier jour des vendanges avec des raisins en sur-maturité pour arriver à un taux d’alcool à 18 degrés. Les grains récoltés dans des caisses ajourées pour éviter toute oxydation et portés directement en pressurage. Le Château Roubaud de Gallician a mis à disposition ses pressoirs plus adaptés à ces quantités. « Le ramassage a été délicat » précise le directeur Stéphane Landais, « Les dernières pluies ont perturbé la maturité des raisins et la sélection des vignes pour ce vin particulier n’a retenu que deux parcelles au lieu de quatre prévues. » Une première récolte de ce type pour les blancs doux qui sortiront au printemps après un élevage en cuve.

Cette journée traditionnelle de vendanges à la main a été instaurée à la cave il y a plus de dix ans. Elle est importante pour entretenir l’esprit coopérateur, créer ou maintenir du lien entre eux. « Cela permet de joindre l’utile à l’agréable avec un repas convivial en clôture » conclut le président.

Nathalie Vaucheret

Originaire de Paris et après avoir vécu quinze ans dans l‘Uzège, j’ai eu la chance de faire des reportages en Petite Camargue en tant que correspondante locale de presse. J’ai reçu un bon accueil, découvert de belles traditions, un magnifique environnement et de très nombreuses passions et initiatives que je me régale de faire partager dans mes articles.
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