You are currently viewing Capea de la Toussaint à Gallician

Le club taurin El Campo prépare sa traditionnelle capea de la Toussaint. Une course de vaches et de jeunes taureaux de deux ou trois ans, organisée pour aider les écoles taurines. « Cela permet aux apprentis toreros de se faire la main et d’apprendre le métier » explique le président Patrick Bricongne, « ils sont mis en situation réelle et corrigés par les Maestro. » Les jeunes qui démarrent à 9 ans, jusqu’à l’adolescence s’entrainent principalement sur des toros de salon, des simulacres avec des fausses cornes. Avec la capea, ils sont devant du vrai bétail et apprennent les gestes. « On voit comment ils se comportent face à l’animal » poursuit Patrick, « s’ils sont courageux, téméraires, adroits ou doués. » Le club taurin offre chaque année une capéa pour permettre à une école de venir entraîner ses jeunes. Cette fois-ci, ce sera le centre de tauromachie de Nîmes dirigé par Christian Lesur. Il a de nombreuses nouvelles recrues cette année.

El Campo a choisi les arènes de Gallician pour leur taille qui se prête bien à cet exercice. « C’est lieu idéal. Dans une arène trop grande, la vache ou le petit taureau court partout. A Gallician on arrive à tenir la bête et les jeunes peuvent prendre plus facilement leurs repères pour se lancer. » Le bétail proviendra cette année de la ganaderia des Alpilles. Les manadiers ne font pas de sélection à travers cette manifestation qui est uniquement dédiée à l’apprentissage.

La capea est gratuite, ouverte à tout public, initié ou non, une occasion de découvrir la tauromachie espagnole sans violence. « C’est intéressant de voir le travail des écoles et des enfants » conclut Patrick, « les professeurs commentent et corrigent en direct. » La capéa sera suivie d’une remise de prix pour les élèves au foyer puis d’un apéritif et d’un repas sur réservation (06 21 02 96 03).

Jeudi 11 novembre à 11 heures, arènes de Gallician.

Nathalie Vaucheret

Originaire de Paris et après avoir vécu quinze ans dans l‘Uzège, j’ai eu la chance de faire des reportages en Petite Camargue en tant que correspondante locale de presse. J’ai reçu un bon accueil, découvert de belles traditions, un magnifique environnement et de très nombreuses passions et initiatives que je me régale de faire partager dans mes articles.
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