Infatigables globetrotteurs, Vanessa et Jean-Charles Gaudechon ont fait de Lisbonne et Vauvert leurs lieux de résidence favoris, leurs ports d’attache privilégiés. Producteur concepteur de jeux vidéos, digital entrepreneur dans le sport et le divertissement, Jean-Charles parcours le monde depuis son enfance.
« Je suis né en Afrique, j’ai grandi en Afrique au Cameroun où mon père a fait sa carrière. Et, je rentrais tout le temps à Mauguio pour les vacances où ma famille est installée depuis plusieurs générations. »
Vanessa est originaire de Bretagne de parents ardennais qui ont pris leur retraite dans la région.
Elle a commencé sa vie professionnelle comme formatrice dans les métiers de la parfumerie puis a créé une société de service (secrétariat juridique, comptabilité, gestion,…) pour les entreprises qui s’installent à Singapour. Avec ses associés, elle conseille ainsi une centaine d’entreprises en Asie du Sud-est.
Un périple professionnel qui les conduit sur presque tous les continents
Vanessa et Jean-Charles se sont rencontrés en 2001. Ce dernier, ingénieur en informatique et en finance, souhaitait tenter sa chance dans le jeu vidéo. Dans cette perspective le couple part pour un séjour de dix mois à Vancouver au Canada. Ils y resteront cinq ans. Ensuite, ils reprennent leurs bagages, destination Montréal, puis Singapour. Ils reviennent à Vancouver où nait leur fils, Maxence, en 2011.
Puis c’est le retour sur le sol européen, en Suède à Stockholm, avant que leurs activités ne les appellent à nouveau en Asie. D’abord à Shanghai en Chine où voit le jour leur fille, Margaux, en 2016, puis nouveau retour à Singapour.
Après avoir parcouru à peu près tous les continents, ils sont à présent installés à Lisbonne au Portugal et depuis bientôt trois ans ont choisi comme lieu de villégiature en France, Vauvert et le château de Bek.
Coup de cœur pour le Château de Bek
« On est attachés à la Camargue depuis très longtemps et nous cherchions une demeure de caractère dans le coin. Nos parents étant à Mauguio et Pérols, nous aurions aimé trouver du côté de Montpellier mais le bitume a pris un peu trop la place de la nature et les opportunités se sont raréfiées. Alors, nous avons franchi le Vidourle et sommes devenus gardois.
Nous avions vu plusieurs propriétés susceptibles de nous intéresser mais quand Vanessa est entrée ici pour la première fois, elle m’a dit : C’est chez moi ! »


Une référence dans le jeu vidéo
Jean-Charles Gaudechon a suivi une double formation dans l’informatique et dans la finance et se destinait sans grand enthousiasme à travailler dans la banque et la finance de marché.
« J’ai toujours été attiré par le cinéma et le jeu vidéo. Au début des années 2000, l’industrie du jeu vidéo commençait vraiment à se développer et c’est dans ce domaine que j’ai tenté ma chance.
Je suis parti à Vancouver pour travailler sur un jeu assez connu qui s’appelle FIFA, un jeu de football que tous les enfants connaissent aujourd’hui et j’ai travaillé plus de 10 ans sur FIFA. Je suis monté par tous les rôles. J’ai commencé en bas de l’échelle et j’ai fini assez haut. À la fin, j’étais directeur général et vice-président d’Electronics Arts (EA) pour toute la région Asie.
En dehors de FIFA, Electronics Arts développe plein d’autres jeux (APEX, Formula One, For Speed…). »
Après avoir passé 16 ans à occuper divers postes chez le géant du jeu vidéo, Jean-Charles a pris les rênes de OneFootball Labs, la plateforme médiatique mondiale de football, avant d’explorer de nouveaux horizons, toujours dans l’univers du gameplay.

« Voilà, c’est ce que je fais encore aujourd’hui. Ce n’est plus exactement le jeu vidéo de l’époque mais c’est encore dans le sport, encore dans le football et le jeu vidéo. J’ai changé de société. J’ai changé plusieurs fois et là maintenant, c’est pour une société américaine et je m’occupe de tout le développement hors Amérique pour le reste du monde avec une équipe qui est basée à Lisbonne au Portugal, à Londres, Madrid, à plusieurs endroits. »
La période des vacances qui s’ouvre va permettre à Vanessa et Jean-Charles de conjuguer farniente et multiples occupations au domaine de Bek. Car assurer l’entretien et la pérennité du bois millénaire de 30 hectares et du parc de 3 hectares qui entourent la propriété, ce n’est pas de tout repos. Une nouvelle responsabilité pour le jeune couple qui n’en manque pas.