AIMARGUES
Le lundi 11 novembre, à 10h15, devant la mairie d’Aimargues, puis en cortège jusqu’au monument aux morts, près d’une centaine de personnes se sont réunies pour célébrer la fin d’une guerre abominable, marquée par l’horreur des tranchés et des nombreux soldats morts au combat pour sauvegarder la dignité de leur nation.
C’est accompagné des musiciens et des instruments aux rythmes solennels de l’Ecole de musique intercommunale que le maire de la ville Jean-Paul Franc a pris la parole pour rappeler le destin tragique d’une Europe en guerre de 1914 à 1918.
Durant plus d’une heure, les hommages et les longues minutes de silence auront témoigné de la nécessité d’entretenir la mémoire collective.
C’est pour ne rien oublier, pour ne rien reproduire, pour ne plus jamais agiter les odieuses colères nationales qui entrainent les conflits internationaux que les aimarguoises et les aimarguois se sont fédérés.
L’année 2019 date les 101 ans de la fin d’une guerre terrible, à jamais gravée dans la grande Histoire.
VAUVERT
11h45 devant la mairie, Vauverdoises et des Vauverdois se rassemblent en cortège puis se rendent au monument aux morts où ils sont conviés à partager un moment de recueillement, de respect et d’hommage afin de célébrer collectivement le 101e anniversaire de la fin d’une guerre sans merci.
Forts de leur présence, les Vauverdois se sont donc recueillis pour entretenir une mémoire nationale bafouée par les temps troubles d’une guerre qui causera plus de 18 millions de morts, dont presque 1,5 millions pour les soldats français.
L’Ecole intercommunale de musique, en amont présente pour les célébrations de la ville d’Aimargues, s’est également joint au cortège Vauverdois pour jouer de ses meilleurs instruments l’hymne national. Après le discours d’André Genot, au nom de l’ARAC (Association républicaine des anciens combattants), le maire, Jean Denat, dans un silence total de la foule, énumère les noms des 150 soldats vauverdois morts au combat pour la liberté de leur nation.
Après plus d’une heure de rassemblement, c’est sous un ciel gris que les citoyennes et citoyens Vauverdois se séparent en ce jour devenu férié, symbole de la fin d’une guerre, la fin de l’horreur et des massacres en faveur du retour de la paix.