You are currently viewing La médiathèque de Vauvert innove pour rendre la lecture plus attractive

Dans le cadre du Festi’livre, des ateliers autour de la fresque participative et des dessins manga ont remplacé les traditionnels contes. Ils survivent malgré les transformations de la société et de la culture grâce à la transmission et surtout à leur symbolique indémodable et par leur morale toujours d’actualité. L’imaginaire des enfants n’a pas changé non plus, mais petit à petit ils sont happés par les technologies qui rendent le livre trop plat et peu interactif.

L’équipe de la médiathèque a décidé d’innover pour séduire les jeunes lecteurs. « Les contes sont moins attractifs » confirme Mélanie Chrétien. « On voulait attirer plus de public, et des tranches d’âges que la médiathèque n’arrive plus à attirer, pré-ados et ados surtout » poursuit la directrice de la culture. Tout est parti d’une salle nue destinée au numérique où les livres sont absents.

La gardoise Laure Fournier a été choisie pour sa passion des fresques et trompe-œil réalisées avec de la peinture écologique. « Ce n’est pas donné à tous les artistes de faire un travail participatif » complète Mélanie.

L’illustratrice se consacre aujourd’hui aux fresques et trompe-l’œil. « Je voulais sortir de mon bureau, bouger, rencontrer les jeunes et surtout les faire participer. » Laure Fournier peint pour les écoles et les médiathèques. A Vauvert, les consignes étaient simples : donner envie de lire et s’évader avec des mots et des phrases.

L’artiste a imaginé une trame, que les participants de l’atelier du mercredi ont complétée puis mise en couleur le samedi. Elle a imaginé des plantes qui sèment des graines de plaisir et d’apprentissage, font germer des envies, de la curiosité, sur un terreau fertile pour la lecture. « Les enfants n’ont pas hésité à se lancer » raconte l’artiste, « les adultes eux n’osent pas. Ils observent, et au bout d’un moment, ils sont tentés à leur tour et prennent plaisir ! »

Dans la salle adjacente, Nesrine Brahimi, mangaka, est professeur dessin manga à la MJC de Martigues depuis quatre ans. « J’arrive maintenant à comprendre ce que veulent les ados ! Il faut y aller par étapes avec eux, pas à pas, pas trop à la fois ! C’est un entraînement comme le sport. On acquiert de l’expérience. »

Le festival s’est achevé dans la bonne humeur et la couleur. « Nous avons souhaité laisser une première trace de ce festival » conclut Mélanie. La fresque participative est visible au premier étage de la médiathèque. La lecture est désormais présente dans la salle aux ordinateurs.

Fresques-kaleidoscoop.com 06.63.11.73.76

Nesrine Brahimi 07.51.21.35.12

Nathalie Vaucheret

Originaire de Paris et après avoir vécu quinze ans dans l‘Uzège, j’ai eu la chance de faire des reportages en Petite Camargue en tant que correspondante locale de presse. J’ai reçu un bon accueil, découvert de belles traditions, un magnifique environnement et de très nombreuses passions et initiatives que je me régale de faire partager dans mes articles.
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