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Le Grau du Roi
Mardi 15 août 2017

Arènes bondées, richement décorées aux couleurs « rouge et vert », beau temps, tout y était pour vivre un bon moment.
Après une mise en bouche colorée tout en folklore, à la capelado, se présentent 9 raseteurs (Allouani, I.-BenafitouI, Cadenas, Zekraoui, Favier, Aliaga, Chekade, Poujol, Katif) et 5 tourneurs.
Ils vont fournir un bon travail dans l’ensemble avec une  mention incontestable à Youssef Zekraoui dont les rasets sont stylés et d’une belle pureté.

Par contre que dire de leur comportement en fin de course ?..

Comme un match de foot se termine au coup de sifflet final, une course se termine à la rentrée du dernier taureau. Au Grau, rentré le sixième, ce fut la « débandade » avec des allées-venues à l’infirmerie – on ne sait pourquoi , mis à part Zekraoui qui reçut une pointe au bras. Les deux derniers taureaux ont été bâclés, c’est inadmissible. Mais avec un président de la Fédé-raseteur, on va peut-être avoir enfin un code de déontologie du raseteur ? Certes, je suis de ceux qui estiment que six taureaux suffisent, mais quand on est engagé pour raseter huit taureaux, on tient ses engagements.

Aux commandes, Jacques Valentin a fait ce qu’il fallait pour tirer le max, les primes ne sont pas montées très haut, mais les hommes rasetant, pourquoi mettre plus ! Sauf peut-être, à Mesrine !

Aramis (Saint-Antoine) ouvrait « le bal », il sera un premier, raide, mieux à droite et tiendra son quart d’heure.

En second sortait Mesrine (Vinuesa). Pas facile à aborder, il n’a plus rien à apprendre notamment pour ce qui est de la tenue de piste. Quand il vient, il y a le feu comme sur Allouani ou Cadenas, à qui il laboure le pantalon en étant monté très haut. Il garde ses ficelles sans forcer, c’est celui qui a amené l’émotion.

Trancardel (Bon), lui, après 2 ou 3 minutes fantasques, il se fait tomber dessus par les hommes et va alors étaler une bravoure hors du commun émaillée de finitions plus spectaculaires que dangereuses. Il s’incline en beauté à la treizième.

Cupidon (Paulin) Il va jouer dans le même chapitre que le précédent, à savoir la bravoure sans aucun refus et des finitions à la chaîne mais sans véritable danger. Avec un beau final, il s’incline à la quatorzième. Il obtient le prix Souvenir Etienne Mourrut.

A la reprise, Galentoun (Lautier) sera du même genre, un tempérament de feu, aucun refus et des finitions, mourre en avant, à volonté. Cinq ans, c’est un peu tendre pour ce type de course. Il finit très fort à la 14ème.

Scipion (Saumade) nous a déçu. Du placement, certes, mais récalcitrant, il nous laissera sur notre faim. Quelques poursuites et UNE anticipation (sur Aliaga) à son actif. Mieux à gauche, il fera son boulot, mais nous avait habitués à plus de relief. S’incline à la 14ème.

Marengo (Vellas), hors points, il va être comme le suivant victime du manque de sérieux des hommes. Raseté à l’emporte-pièce, il mettra en évidence ce que l’on sait de lui, sa bestialité et ses finitions fracassantes.

Landié (Nicollin) Il est plutôt de la branche Saint-Gabriel, et lui aussi n’aura pas les ingrédients pour s’exprimer totalement. Cependant, le peu que l’on a vu nous fait dire qu’il joue dans la catégorie « barricadiers » et que la suite est très incertaine.

Emile Grande www.camarguecourses.com

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