You are currently viewing Bientôt une station collective de lavage de pulvérisateurs sur Aubord

En séance du conseil de communautés du 10 novembre, une délibération a soulevé une intervention de Jean Denat au regard de son enjeu environnemental important. Il s’agit du projet d’aire collective de lavage de pulvérisateurs agricoles sur la commune d’Aubord. Le lavage des pulvérisateurs est réglementé depuis 2017 concernant la mise sur le marché et l’utilisation de produits phytopharmaceutiques et leurs adjuvants. Le lavage doit se réaliser sur une aire bétonnée étanche et les effluents doivent être récupérés et traités par un système agréé par le Ministère de l’Agriculture. Chaque agriculteur doit avoir une aire adaptée à ses cultures dans son exploitation.

La CCPC a ainsi envisagé de créer une station collective de lavage des pulvérisateurs, une piste couverte adaptée à tous types de pulvérisateurs, ainsi qu’un local technique, une laveur haute pression, une citerne tampon et d’une aire d’accueil de bacs « phytobarre ». La parcelle retenue est sur Aubord , située sur un terrain délaissé destiné à des travaux de ligne à grande vitesse, facilement accessible et viabilisable. 80% du montant pourront être sollicités à l’équipement via le plan de compétitivité et adaptation des exploitations agricoles de l’Etat. « Nous souhaitons que la communauté de communes s’engage dans une aire de lavage supplémentaire » ajoutait le maire de Vauvert en fin de présentation par le rapporteur Véronique Vautrin, « c’est un enjeu écologique fort. Il convient de délibérer rapidement et d’engager le second projet tant que nous obtenons des financements de l’Agence de l’eau et des collectivités partenaires. » Il précisait en outre que cela allait devenir définitivement obligatoire et payable à 100% dans eu de temps. « Si on ne le fait pas, des agriculteurs déverseront des produits un peu partout. »

Jean Denat préconise une seconde aire de lavage au Cailar proche de la déchèterie, une localisation centrale, entre Gallician et Aimargues, qui permettrait de faire circuler les engins agricoles sur des routes moins fréquentées. Le président André Brundu a donné son accord de principe.

Nathalie Vaucheret

Originaire de Paris et après avoir vécu quinze ans dans l‘Uzège, j’ai eu la chance de faire des reportages en Petite Camargue en tant que correspondante locale de presse. J’ai reçu un bon accueil, découvert de belles traditions, un magnifique environnement et de très nombreuses passions et initiatives que je me régale de faire partager dans mes articles.
avatar pour
avatar pour
avatar pour
avatar pour
avatar pour
avatar pour
avatar pour
avatar pour
avatar pour
avatar pour
avatar pour
avatar pour
avatar pour
avatar pour
avatar pour
avatar pour
avatar pour
avatar pour
avatar pour