À-diéu-sias Danielle,
Despièi 2005, Danielo es un pieloun de l’Associacioun Sian d’Aqui pèr sa bounta, sa bèn-voulènci, soun devouamen, soun envejo de parla la lengo, pèr la trasmetre. Èro « uno felibresso de la bono » sènso vougué entendre parla de pervenco.
Toujour en bousco pèr trouba li liò de sourtido, toujour lesto pèr ana en avans-gàrdi sus plaço pèr tout bèn estigança. Èro tamben , un flambèu pèr trouba d’espausant pèr lou Marcat dóu 1er de Mai.
Gardave preciousamen à soun oustau, bèn recata tóuti li poussessioun de l’Assouciacioun.
Avié pas soun parié pèr li comte-rendu dis ativeta, toujour di emé uno pouncho d’imour…e óublidavo rèn.
Pèr lou renouvelamen dóu burèu, as di : iéu reste ! Tras que seriousamen e avié souleva li rire di sòci.
Ai!las, la malautié t’a reganta bèn trop vite. Restaras dins nósti cor.
Que nosto Santo-Estello te sousto dins la pas eternalo.
Adieu Danielle,
Depuis 2005, Danielle est un pilier de l’Association Sian d’Aqui, par sa bonté, sa bienveillance, son dévouement, son envie de parler la langue pour la transmettre. Elle était une « félibresse » dans l’âme sans vouloir entendre parler de pervenche.
Toujours en recherche, pour trouver les lieux de sortie, toujours prête à aller en avant-garde sur place, pour tout organiser. Elle était aussi une artiste pour trouver des exposants pour le marché du 1er Mai. Elle gardait précieusement chez elle, bien rangées, toutes les possessions de l’Association. Elle n’avait pas son pareil, pour les comptes-rendus des activités, mêlés d’une pointe d’humour…. Et, elle n’oubliait rien. Pour le renouvellement du bureau, tu as dit : moi, je reste ! Si sérieusement, que tu as soulevé les rires des adhérents.
Hélas ! La maladie t’a rattrapée bien trop vite. Tu resteras dans nos cœurs.
Que notre Sainte-Estelle te protège dans la paix éternelle.