Naturaliste, amoureux des sciences naturelles, de l’histoire, du patrimoine et des traditions. Passionné de photographie, des arts et de la culture. Curieux de tout en quelque sorte avec une furieuse envie de partager mes passions. Ex-éducateur à la retraite, mais toujours prêt à créer du lien par conviction et non par déformation professionnelle.
L’année 2006 avait été marquée par la reproduction de 14 couples d’Ibis falcinelles (Plegadis falcinellus) dans la réserve naturelle régionale du Scamandre. En 2016, c’est 1.000 couples qui s’y sont reproduits. Cet oiseau est pourtant en déclin dans le delta du Danube et dans la région de la mer noire. La Camargue gardoise est devenue en une dizaine d’années un bastion emportant pour cette espèce.
La Talève sultane ou la Poulo d’Aïgue d’Égypte (en occitan), sont les noms donnés à cet étrange oiseau. Dans le passé, celui-ci était déjà connu dans la région, mais il a fait son retour en Camargue gardoise autour des années 1995/1996. La Talève est très sensible au froid et se trouve dans le Gard, au nord de son aire de répartition. Ceci explique sa disparition pendant de longues périodes.
Le 6 juillet entre 18h00 et 22h00, a eu lieu, place de l’Aficion, à la Condamine, un sympathique marché des savoir-faire locaux, organisé par l’association « Vauvert j’achète ». Le concept de ces marchés étant de faire découvrir au public, les activités des professionnels locaux et plus particulièrement leurs spécificités et leurs savoir-faire.
D’apparence trapue, court sur pattes, manteau gris et dossard noir, la tête engoncée dans les épaules, le Bihoreau gris a une allure vraiment très caractéristique. C’est un héron de taille moyenne.
Le bihoreau gris était dénommé par Buffon le « corbeau de nuit », à cause de son cri qui rappelle celui d’un corvidé et de ses mœurs plutôt crépusculaires
Le Butor étoilé est un oiseau extrêmement difficile à voir. On le détecte à son cri qu’il lance au crépuscule ou à l’aube. Son chant ressemble au mugissement des taureaux avec lequel on peut le confondre.
Pour leur dernière séance de la saison les adeptes du taï-chi-chuan et du Qi Gong s’étaient donnés rendez-vous au Castellas ce samedi 25 juin. Dans le cadre paisible du parc qui surplombe la ville, ils ont pratiqué les exercices de relaxation, de respiration, enchaîné les mouvements corporels sous la direction de leur professeur David Nouguier. Ce cours en plein air s’est déroulé dans la bonne humeur et a été suivi d’un non moins sympathique apéritif dînatoire.
Avec un retour relativement tardif de ses quartiers d’hiver africains, le Blongios nain s’installe en Camargue qu’au cours de la seconde quinzaine de mai. Il commence à repartir dès le mois d’août. C’est le plus petit des hérons qui peut être vu en Europe. L’adulte pèse entre 59 et 150 grammes.
Les hérons garde-bœufs accompagnent souvent les mammifères herbivores. On les voit souvent en Camargue en compagnie de chevaux, taureaux ou moutons. En fait ils ne gardent pas vraiment les troupeaux, mais tire leur subsistance des insectes qui les accompagnent.
Le héron pourpré a des tons de plumage bruns roux, qui permettent de le différencier du héron cendré. Il est un peu plus petit que ce dernier et à le cou anguleux qui rappelle le corps des serpents.
Les hérons, (famille des Ardéidés), comprennent 62 espèces dans le monde. La Camargue gardoise accueille les neuf espèces de hérons européennes : Héron cendré, Héron pourpré, Grande Aigrette, Aigrette garzette, Héron garde-bœufs, Crabier chevelu, Bihoreau gris, Butor étoilé et Blongios nain.
Commençons par le Héron cendré.
Pendant les migrations les cigognes blanches font des haltes migratoires en Camargue. On peut alors voir des groupes d’une centaine d’individus s’alimenter dans les prairies noyées et les prés. Un minimum d’une cinquantaine d’oiseaux, choisit d’hiverner régulièrement chez nous au lieu de partir vers l’Espagne puis l’Afrique, via Gibraltar.
Les flamants roses constituent une espèce grégaire, vivant en groupes comptant souvent plusieurs centaines à plusieurs milliers d’individus. Ci-dessus une groupe de flamants photographié au lever du soleil au mas d’Anglas (Le Cailar).