Le Grau du Roi
Dimanche 5 avril 2015
Ouverture de la saison Graulenne avec aux commandes le duo Ribera-Allouani et Jacques au micro.
Ce ne sera pas un grand succès en ce qui concerne l’affluence, 1/2 arène, mais la course a tenu ses promesses. Par contre, en ce qui concerne l’organisation, sont à revoir les horaires car la course prévue à 16h00 n’a commencé qu’à 16h30, ce qui est un peu tard début avril. En plus le temps n’était pas très incitatif. L’animation de Renaud Vinuesa et des arlésiennes, si elle apporte toujours une note agréable, a reporté la course d’une demi-heure, mais la faute en incombe aux organisateurs.
D’accord, c’était l’ouverture, soyons indulgents.
En piste ils sont 12, huit raseteurs (Allouani, Belgourari, Paparone, I. Benafitou, Ouffe, Martin, Rassir et Aliaga) et quatre tourneurs. Paparone ne finira pas la course, les autres travaillerons agréablement avec une mention pour Aliaga et Allouani.
Côté taureaux, Biterrois sera le plus affûté et l’ensemble donnera un très bon niveau à la course.
Canio (Blatière-Bessac)
Un très bon premier qui se tient parfaitement, affiche une préférence pour les droitiers, monte le rythme au début avec des arrivées à la planche toujours dangereuses. Certes au fil des minutes il laisse un peu passer mais ne renonce pas. Il conserve une ficelle.
Sparagus (Janin)
On craint ses anticipations et sa pointe de vitesse. Aliaga sera celui qui le fera le mieux réagir. Compliqué, il y aura pas mal de déchets et rentre aussi sa seconde ficelle.
Laos (Cyr)
Remplaçait Ivanhoé blessé. S’il se tient parfaitement à la planche, le faire réagir par contre n’est pas facile. Il a une capacité à anticiper, mais il ne l’utilisera que très peu. Il faudra attendre la dernière minute pour voir Allouani couper la cocarde.
Mari Peu (Gillet)
Trois superbes actions aux planches, parfois anticipatif, se donnant volontiers en séries, mais franc et parfois débordé. Treize minutes agréables.
Tuscan (Chauvet)
Aussi énorme en bravoure qu’en franchise, il sera fortement sollicité et ne renoncera jamais appuyant toujours ses répliques. De belles séries où il finit par subir, mais douze belles minutes.
Biterrois (Rouquette)
Très affuté, il réplique avec puissance mieux à gauche qu’à droite et c’est pourtant sur Allouani qu’il fera la plus belle de ses nombreuses actions. De la tenue, de la bravoure, du tonus et du brio c’était largement suffisant pour réchauffer un public transit de froid. Il rentre une ficelle.
Pourpier (Saumade)
En supplément, il ne sera pas beaucoup travaillé. Quelques actions pour nous confirmer que barricadier il est. Dix minutes et rentre son second gland.
Emile Grande
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