You are currently viewing L’atelier de Max Dejardin rouvre ce dimanche dans l’ancien temple de Gallician

Le hameau reprend vie peu à peu. Ce dimanche, l’ancien temple va lui aussi rouvrir, c’est l’atelier de Max Dejardin. Face à l’épicerie, entre le café et les arènes, le lieu est intimiste et pourtant ouvert à tous. Il a accueilli déjà de nombreux artistes, des cercles de lecture, et il concentre le petit univers de l’artiste, peintre et sculpteur, discret à son image. L’art est un bonheur inlassable pour lui et il aime aussi rencontrer d’autres artistes, échanger des impressions avec le public, les amis, les passants. Sans partage l’art n’existe pas avait dit l’écrivain narrateur Michel Falguière dans ce temple pour le premier goûter littéraire. Il serait heureux de le voir s’animer à nouveau. Ceux qui viendront à l’atelier auront certainement une pensée pour lui. Sa voix y résonne encore et ses livres sont là, qui attendent les lecteurs.

Quand il est dans son atelier, Max ne voit plus le temps passer. Il suit son imaginaire à mesure qu’il s’évade. « Je m’arrête quand je suis fatigué ! » Il parle de saturation, mais ce sont plutôt les couleurs qui saturent, deviennent intenses, au fil de ses sensations. Pendant la période d’enfermement, Max a peint la mer et les marais, une envie d’évasion. Des tableaux pourtant sortis de son imagination. « Je suis parti d’une tache de couleur » explique-t’il simplement. « Je vois ensuite des choses, qui apparaissent, des personnages, des paysages. » Les chevaux ne sont jamais très loin et reviennent au grand galop courir sur ses toiles. Max les aime et les connaît par cœur. Leurs formes arrondies lancent des arabesques qui se transforment en voile de bateau ou en chevelure féminine. Il épure les formes pour ne donner que des perceptions. « Le mouvement me fascine » dit-il doucement, comme pour s’effacer devant ses peintures. Il laisse le public s’y plonger pour à son tour vagabonder dans ses tableaux. « Chacun peut interpréter comme il ressent. »

Atelier ouvert le dimanche de 10 à 18h30, 109 rue Saint Sébastien. 07 83 95 34 43

Nathalie Vaucheret

Originaire de Paris et après avoir vécu quinze ans dans l‘Uzège, j’ai eu la chance de faire des reportages en Petite Camargue en tant que correspondante locale de presse. J’ai reçu un bon accueil, découvert de belles traditions, un magnifique environnement et de très nombreuses passions et initiatives que je me régale de faire partager dans mes articles.
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