Durant deux jours, lors des Journées Européennes, les « tèfles », mais pas qu’eux, ont pu partir à la découverte de huit édifices qui forment le patrimoine de Beauvoisin.
Par petits groupes et accompagnés d’un jeune guide amoureux de son village, ils ont découvert la signalétique installée pour l’occasion devant ces lieux.
Et comme maintenant on vit avec son temps, un QR Code, gravé sur les panneaux, permet à partir de son smartphone de consulter un panel d’infos sur le monument en question.
Frédéric Meseguer espère que cet affichage de qualité sera pérennisé car « c’est le fruit d’un travail de plusieurs passionnés ». Ces panneaux d’affichage en sont la synthèse. En attendant, ce sont les petits écoliers beauvoisinois, dans le cadre de leur programme scolaire, qui vont profiter de cette transmission avec la technologie actuelle.
Des « tèfles » aux « grosses têtes »
La ballade des grosses têtes (autre définition du surnom des habitants de Beauvoisin) prend source à la cave coopérative. Au cours de cette visite de Beauvoisin, on a pu découvrir son château moyenâgeux sur sa motte castrale qui surplombe le village, ses différents lieux de culte, son hôtel de ville, ses célèbres arènes, son horloge et son école primaire.
Le privilège de toute visite guidée, ce sont les anecdotes et notre guide n’en est pas avare. Des bouteilles de vin cachées dans les jardins du château pour échapper aux gosiers allemands, à la vierge noire de l’église, au menu du banquet gargantuesque donné lors de l’inauguration de l’école primaire, à la prison de la mairie jusqu’aux détails architecturaux des angles de nos ruelles, c’est tout un passé qui s’anime.
Ce circuit culturel s’est terminé par le verre de l’amitié comme dans tout village fier de son vignoble où l’on entendait évoquer avec nostalgie les anciens petits commerces et les noms des différents tenanciers. Ce sont eux aussi qui font la mémoire collective du village.
Dynamiser le village en partant à la découverte de ses monuments emblématiques : pari tenu ! On ne peut que féliciter et encourager cette belle énergie positive. Alors, à vos baskets ! À vos smartphones !
Photos Élisabeth Roux